Si le PER présente des avantages certains par rapport à ses prédécesseurs, l’opportunité de transférer la provision mathématique de son PER/Madelin vers un PER doit être évaluée avec rigueur. Il faudra notamment prêter attention aux contre-indications suivantes :
Bien que cela soit de plus en plus rare, certains contrats Madelin présentent un taux de rente très attractif. Exemple : 7,36% pour une rente viagère avec réversion au profit du conjoint à 65 ans vu sur un contrat La Retraite de Generali (La Retraite 94). Pourquoi un taux de rente aussi élevé ? Des garanties techniques et une table de mortalité (très) favorable.
Vigilance également sur les frais de transfert. L’assureur du PERP/Madelin peut prélever des frais de transfert sortant pendant les 10 premières années de vie du contrat. Il est parfois judicieux de différer un transfert prévu afin de passer le cap des 10 ans et de ne plus supporter de frais de transfert sortant. Attention également aux frais de transfert entrant du nouveau contrat.
Enfin, quand la rente servie est inférieure à 100€/mois, les souscripteurs de PERP/Madelin peuvent demander le versement sous forme de capital sous réserve d’acquitter un prélèvement forfaitaire libératoire au taux de 7,5%. Pour le PER, cette faculté n’existe pas, le capital sera soumis à impôt sur le revenu, à un taux vraisemblement plus élevé.
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