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Refus de crédit immobilier, que faire ?

Dernière mise à jour : 14 déc. 2022

Il faut savoir que depuis le 1er janvier 2022, les règles d’octroi du crédit sont devenues plus contraignantes. Ce durcissement, voulu par le Haut Conseil de Stabilité Financière (HCSF), se traduit par

  • un taux d’effort maximal porté à 35 %

  • une limitation à 25 ans de la durée de remboursement des prêts immobiliers

Parallèlement, la banque examine de nombreux critères sur votre situation personnelle et patrimoniale. Les raisons du refus de prêt peuvent être multiples :

  • Un taux d'endettement trop élevé

  • Une mauvaise gestion de ses comptes

  • Une situation professionnelle trop instable. Dans ce cas il faut apporter au banquier des garanties supplémentaires (caution personnelle d’un proche par exemple).

  • Un apport personnel insuffisant

  • Le défaut d’assurance emprunteur

A noter, si vous êtes jeune et en bonne santé, vous aurez l’embarras du choix de l'assurance, et la probabilité que le refus de prêt immobilier découle de l’assurance emprunteur est quasi nulle.


Le refus de prêt immobilier pour absence de garantie :

Il existe tout un panel de garanties, n’hésitez-pas à faire des propositions à votre banque. Par exemple, l’hypothèque peut être une solution pour un logement en VEFA.


Que faire en cas de refus de prêt immobilier ?

Conséquences sur ma promesse de vente

Si la clause d’obtention du prêt figure sur la promesse de vente que vous avez signée, vous disposez généralement d’un mois pour trouver – et obtenir – le prêt immobilier destiné à financer votre achat.

Il s’agit d’une condition suspensive : si vous ne trouvez pas de prêt immobilier dans le délai imparti, la promesse de vente est considérée comme nulle et non avenue. Vous avez en revanche le droit dans ce cas de récupérer l’intégralité des sommes versées (sans retenues ni indemnités), il vous faudra fournir au vendeur la preuve du refus de votre banque.


Il est possible de négocier jusqu’à 3 mois pour obtenir un prêt après la signature de la promesse de vente, mais mieux vaut avoir entamé les démarches à l’avance.


Quelles sont les solutions à adopter après s’être vu refuser son prêt immobilier ?

Si vous ne pouvez pas changer votre âge ou le montant de votre salaire, vous pouvez néanmoins présenter de nombreux éléments sous leur meilleur jour, en parlant par exemple de vos perspectives professionnelles, de la bonne gestion de votre budget, la viabilité de votre acquisition immobilière, etc.

Si votre prêt est refusé, voici les solutions qui s’offrent à vous :

  • Demander un réexamen de votre dossier par la banque, en apportant de nouveaux éléments. Si vous avez par exemple eu de nombreux découverts dans le passé, montrez que vous avez depuis redressé votre situation.

  • Faire le point sur votre capacité d’endettement et réévaluer la faisabilité de votre projet. Afin de risquer un surendettement, vous pouvez envisager de vous tourner vers un bien immobilier moins coûteux, qui ne pèsera pas de façon trop lourde sur votre budget.

  • Envisager les prêts complémentaires : en fonction de vos ressources, vous êtes peut-être éligible à des prêts aidés de l’État (PTZ ou PAL par exemple). Ces prêts aidés peuvent entrer dans le calcul de l’apport personnel.

  • Faire jouer la concurrence entre les banques, en faisant par exemple appel à un courtier en prêt immobilier.

En dernier recours, vous pouvez aussi faire appel à un service de médiation :

  • le Médiateur de l'Association Française des Sociétés Financières (ASF), si le crédit vous a été refusé par une société de crédit ;

  • le Médiateur de la banque, si le crédit vous a été refusé par un banque.


Pourquoi faire appel à un courtier immobilier ?

Pour votre achat immobilier, faire appel à un courtier peut vous permettre de trouver les meilleures offres de prêt pour financer votre bien.

Un courtier immobilier pour trouver les meilleures offres de prêt


En effet, grâce à son vaste réseau de partenaires bancaires, le courtier saura déterminer le crédit le plus adapté à votre situation et trouver la meilleure proposition. Le courtier est un apporteur d’affaires pour les banques, et leur assure un flux régulier de clientèle. En contrepartie, il peut donc négocier des taux avantageux pour les clients.


Véritable expert du crédit immobilier, le courtier vous accompagne dans toutes les phases de votre emprunt immobilier :

  • Il analyse votre projet, votre situation, vos ressources ;

  • Il vous aide à soigner votre profil emprunteur et à monter un dossier de financement solide ;

  • Il vous conseille à chaque instant ;

  • Il compare avec vous les offres reçues, afin d’en interpréter les modalités et les conditions, et de définir laquelle est la plus avantageuse et correspond le mieux à votre profil ;

  • Il négocie pour vous le meilleur taux pour votre crédit immobilier, auprès de son réseau de partenaires, ainsi que les meilleures conditions pour votre assurance emprunteur.

Faire appel à un courtier immobilier vous fait gagner du temps.

Par ailleurs, face aux nombreuses offres existantes sur le marché et à la diversité des conditions de prêt il est souvent difficile de réaliser soi-même un comparatif.

De votre côté, vous gagnez un temps et une énergie considérable puisque le courtier prend en charge de nombreux aspects de la recherche de crédit immobilier à votre place. Vous vous assurez également de trouver le crédit immobilier parfaitement adapté à votre projet, selon votre profil et votre situation.


Comment se prémunir contre un refus de crédit immobilier ?

En bref, voici quelques conseils pour éviter les refus de prêt :

  • Informez-vous. Décryptez les critères exigés par les banques. En particulier, vous devez respecter la règle de 35 % d’endettement et vos comptes doivent être bien tenus.

  • N’oubliez pas l’apport personnel. Actuellement il est conseillé de pouvoir couvrir 10% minimum du montant du projet grâce à l’apport.

  • Remboursez ou renégociez d’autres crédits. Si vous en avez la capacité, rembourser un crédit annexe vous permet d’abaisser votre taux d’endettement global.

  • Pensez global. Intégrez dans vos calculs le prix de l’assurance et le coût des garanties éventuelles (hypothèque ou caution d’une société spécialisée), ainsi que les dépenses annexes comme les frais de dossier.

  • Faites appel à des experts. Avant de démarrer vos recherches immobilières, faites réaliser une étude de faisabilité financière par votre banque, par un conseiller patrimonial ou par un courtier pour savoir si vous êtes finançable.

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